mardi 11 mai 2010

Quand on arrive en ville

Un des bonheurs de voyager à vélo est que cela nous oblige à battre la campagne, à nous arrêter là où l'empreinte touristique est faible. Cependant, il nous arrive de nous arrêter en ville. Et c'est toujours un bonheur... Nous ne sommes probablement pas les plus consuméristes des Occidentaux, mais avoir la possibilité d'acheter ce qui nous manque nous fait plaisir. Nous ne sommes pas non plus les plus fins gourmets de l'Ouest, mais avoir une offre variée de nourriture réveille les papilles. Nous sommes encore moins les plus artistes des étudiants, mais c'est sûr que découvrir les beautés locales ne nous laisse pas insensible.
Courses, nourriture, tourisme nous attirent.
Mais avant tout, après des jours à dormir dehors, se laver aux chiottes et refaire les sacs le matin, c'est profiter des hôtels pour lire, traîner et faire la sieste qui nous réjouit. En trois mots, on apprécie de changer de rythme. Même faire la lessive à la main ou laver les vélos n'est pas une corvée... Et puis, en ville, on peut aller sur Internet. Reprendre contact avec la famille, voir les dernières nouveautés de Bertrand sur ce blog ou aller sur lequipe.fr lire que l'OM est champion, ça n'a pas de prix (en Iran les Mastercard ne fonctionnent pas).


Vous l'aurez compris, c'est aussi de retrouver comme un parfum d'Europe qui nous plait. Internet aide, mais encore les hôtels estampillés "rendez-vous des routards" par LE guide de voyage Lonely Planet. L'ambiance est y souvent très sympa, avec d'autres voyageurs qui aiment aussi prendre le temps. C'est ce qui fait la principale différence entre les touristes mono-pays, pressés d'aller à la prochaine ville. Ca discute visas (important !), parcours de voyage et nourriture, et c'est sympa. Ici à Ispahan, on a re-croisé deux mecs rencontrés séparément à Lahore, ainsi que le champion des voyageurs, un Italien sur la route depuis 18 mois, qui s'est cependant arrêté deux mois à Hong-Kong histoire de renflouer un peu les caisses...en jonglant à trois balles (avis aux amateurs, cela rapporte 1000€ en deux mois).


Toutefois, aussi long cela soit-il, aussi bon cela soit-il, après quelque jours, on sent l'envie de repartir. Histoire de rechanger de rythme.

1 commentaire:

  1. thib, marie, nath et philippe disent :
    sur la photo du vélo
    de dos à droite arnaud
    de dos à gauche thierry

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