mardi 22 février 2011

Récapitulatif : trajet et visas

Le trajet complet est visible grâce à la carte sur le côté. Les principales villes rencontrées ont successivement été : Delhi, Amritsar, Lahore, Quetta, Bam, Bandar Abbas, Shiraz, Yazd, Ispahan, Kermanshah, Orumieh, Mardi, Diyarbakir, Kayseri, Konya, Antalya, Izmir, Istanbul, Plovdiv, Skopje, Dubrovnik, Mostar, Sarajevo, Ljubljana, Venise, Turin, Lyon, Belfort.
Pour plus de détails sur les pays rencontrés, lire les articles publiés au cours du voyage.

Inde (Haryana et Pendjab seulement) : 
-visas : obtenu en France, assez facilement (5 jours ouvrés, assez cher). Séjour jusque trois mois autorisé.
-état des routes : souvent correct, parfois trouées.
-bus, camions : pas mal, et doublent assez près
-nuits : dans les temples sikhs ou hindous, principalement
-curiosité cachée : temple sikh de taran taran, petit frère du temple doré d'Amritsar.

Pakistan
-visa "tourisme" obtenu à Paris pour moi, en deux jours. Visa valable pour 3 mois, séjour de 1 mois. Renouvelable facilement au Pakistan, on nous a dit. Visa "visite à famille" obtenu à Singapour par Arnaud (c'était pas gagné), valable 3 mois, séjour de 25 jours (il a du changer le "5" en "8", à la main, parce que j'ai été malade à Quetta). Renouvelable seulement à Islamabad.
-on n'a utilisé presque que le "highway", espèce d'autoroute avec quand même des charrettes sur la bande d'arrêt d'urgence. Dans la plaine, la route était très bonne, au Baloutchistan beaucoup moins (la route était en travaux).
-bus, camions : pas trop, et surtout un bonheur : les camions sont joliment peints, et certains roulent suffisamment doucement pour qu'on puisse profiter de leur aspiration en restant derrière eux, à 40-50 km/h.
-nuits : principalement hôtel ou commissariat.
-curiosité cachée : mausolée et mosquée d'Uch Sharif, mosquée moderne de Bhong
-la police nous a suivis, à 20 km/h derrière nous, de bhong jusque le frontière iranienne. 
-bon plan : le patron du Shalimar hotel, à Mian Channu (entre Lahore et Multan) héberge et nourrit gratuitement les cyclistes voyageurs. Il est très sympa.

Iran
-visa : obtenu avec iranianvisa.com. Ils donnent un numéro d'acceptation contre un dépôt par Western Union vers la Turquie. On a eu ce numéro en moins d'une semaine, et on a pu faire assez facilement le visa à Lahore (2 jours, empreintes digitales). Séjour d'un mois seulement, mais les visas ont été prolongés d'un mois, en un jour à Ispahan.
-les routes sont globalement bonnes.
-les camions puent, et roulent vite (les voitures aussi).
-nuits : souvent à la belle étoile dans les jardins publics, sans soucis (avec des toilettes et points d'eau). Parfois dans des mosquées/salles de prière (notamment à Persépolis), chez l'habitant ou perdus en pleine nature.
-curiosité "cachée" : Musée d'archéologie de Jiroft, sur la civilisation éponyme. Superbes vallées de Howraman, qu'on a traversées par "l'ancienne route" de Nosud. Le col entre Nosud et Marivan monte vraiment très longtemps, dans les deux sens (sud-nord : 40 km en vitesse 1.1 ou 1.2). De Marivan à Saqqez : notre carte indiquait une longue piste entre deux bouts de route, mais quand on y est passés il n'y avait que quelques kilomètres de pistes.

Turquie :
-visa : pas nécessaire pour un Français séjournant moins de trois mois?
-routes vieilles à l'est, meilleures à l'ouest
-pas de mauvais souvenirs de camion, mais c'était peut-être l'habitude.
-nuits : souvent à la belle étoile, en pleine nature (aucune mauvaise rencontre humaine ou animale), points d'eau dans les restaurants.
-curiosités cachées : le mont Nemrut Dagi (Nemrut Dağı еn turc) et ses immenses statues sont accessibles en vélo. On y est montés par le sud (la route est par moment pavée, mais à la vitesse où on montait, ça dérangeait pas). En portant un peu les vélos en haut, on a pu basculer du côté nord, et descendre vers Malatya. La route est pas trouée par moment, il faut faire attention. La montée est vraiment pas facile, mais on n'a pas été obligés de mettre pied à terre.

Europe de l'est : d'autres gens auront bien mieux traité le sujet que nous. 


vendredi 18 février 2011

Récapitulatifs : matériel

Je commence une petite série d'articles. Elle est destinée à ceux qui, comme nous, envisage de faire un peu de vélo et de tourisme à la fois.


Aujourd'hui : le matériel.


Durée : 13 000 km, dont au final assez peu de pistes. On n'était pas très chargé (sacoche de guidon et sacoches arrières, pas de sacoches avant), et on pèse un peu moins de 80 kg chacun.
Vélo : Trek FX 7.3, un vélo hybride (VTC). Acheté un Singapour, affrété pour Delhi depuis Singapour. Un essai raté (cargo refusé à la douane de Madras/Chennai), un deuxième réussi.
Prix pour le vélo + qques accessoires : 550€.


Jantes, rayons, (Shimano RM30 rear hub,  Bontrager Nebula 32-hole alloy rims), selle (Bontrager H1, tige Bontrager Nebula), transmission  Shimano EF60, 8-speed trigger, dérailleur avant (Shimano M191), dérailleur arrière (Shimano Deore): matériel de base sur le Trek. 
Les jantes ont à peu près tenu la route (voilées tout de même), on a cassé chacun "que" quelques rayons. 
Selle : assez confortable. Un boulon de la selle a rompu après 10 000 km.
Tranmssion, dérailleurs : aucun soucis.


Porte-bagages : un de la marque Bontrager si je me souviens bien. Fixation pas pratique, mais ils ont tenu au final. Une vis rompus après 11 000 km.


Pédales : Nylon body w/alloy cage. Celle d'Arnaud a plié.


Cale-pieds : Bontrager, type VTT (pas de ficelles sur le côté). Tiennent pas mal le pied. Les vis de fixation se dévissaient tout le temps avant qu'on y mette des rondelles. Un cale-pied a rompu suite au choc avec un trottoir sous un tunnel sombre.


Pneus : Schwalbe Marathon. Usés à la fin, mais pas morts non plus. Quelques crevaisons chacun au final.


Sacoches arrières : Vaude Karakorum. Pas très bien fait contre la pluie / les sacoches sont perméables, et la bâche à mettre par dessus est pas très pratique à mettre, il y a souvent une fuite. Pas très gênant pour ceux qui vont dans des pays secs. Usure qui commençait à se voir sur différentes parties (poignées, accroches, zips, fond du sac), sans que cela soit vraiment préjudiciable. Rapides à mettre, spacieuses et pratiques dans leur rangement. C'est elles qui nous ont permis de voyager sans sacoches avant, et donc de pouvoir porter notre vélo. La sacoche du dessus a des bretelles clipsables, et se transforme en sac à dos pas mal.
On n'avait pas de matériel de cuisine, peu de bouffe, peu d'habits contre le froid, peu de T-shirts de rechange. On partageait la pharmacie, le matériel de réparation (pas de fouet), la tente.


Sacoche guidon : Vaude 2. Très bien. S'est décrochée une fois ou deux après une bosse ou un trou, en descente, sans dommage pour l'appareil photo dedans.


Tente : Décathlon T2 Ultralight Pro (95€). Très bien, légère (1,8 kg je crois), facile à monter, facile à plier, sardines bien. Ne prend pas l'eau (c'est quand même le plus important). Auvent pratique (les sacoches tiennent toutes au sec).  Aucune casse, mais au final n'a servi que 10 nuits environ (heureusement).


Gants : Bontrager, doigts coupés, filet sur le haut de la main. Pratiques sur des routes dégueulasses et pour ne pas se prendre de coups de soleil au début. Pas indispensables au jour le jour.