Au Pendjab indien ou pakistanais, la journée se passe lentement, mais d'un seul bloc, sans sieste. Les camions passent tout aussi lentement, à 40 km/h de moyenne. De nombreux restaurants pour routiers, nommés dhabas, jalonnent donc les routes. Les camionneurs y mangent le plat souvent unique mais bon, assis sur des lits de corde. Revenant à la fonction occidentale du lit, on en profitait pour faire la sieste pendant les heures chaudes.
Ici, en Iran, les gens ont un rythme plus espagnol que les Espagnols. Debout à 6h du matin, ils commencent le boulot ou l'école vers 7h, mais dorment presque tous entre 13h et 16h. Puis sont vaillants à nouveau, jusque minuit. Oh, cela ne nous dérange pas en soi, on n'a rien contre l'Espagne (un des deux T-shirt "vélo" d'Arnaud étant un maillot de l'équipe de foot espagnole, on nous prend souvent pour des Ibères). C'est juste que ici, les camions vont vite, et n'ont pas besoin de s'arrêter tous les 50 km. Donc plus de dhabas, et plus de sieste -des lecteurs vont objecter qu'on peut toujours faire la sieste dans l'herbe à l'ombre, mais dans les zones traversées, les arbres se faisaient très rares et plutôt maigrichons-.
Ici, en Iran, les gens ont un rythme plus espagnol que les Espagnols. Debout à 6h du matin, ils commencent le boulot ou l'école vers 7h, mais dorment presque tous entre 13h et 16h. Puis sont vaillants à nouveau, jusque minuit. Oh, cela ne nous dérange pas en soi, on n'a rien contre l'Espagne (un des deux T-shirt "vélo" d'Arnaud étant un maillot de l'équipe de foot espagnole, on nous prend souvent pour des Ibères). C'est juste que ici, les camions vont vite, et n'ont pas besoin de s'arrêter tous les 50 km. Donc plus de dhabas, et plus de sieste -des lecteurs vont objecter qu'on peut toujours faire la sieste dans l'herbe à l'ombre, mais dans les zones traversées, les arbres se faisaient très rares et plutôt maigrichons-.
C'est un peu gênant quand il fait chaud, mais ça reste supportable. Le problème vient surtout quand on est invités chez des gens, et que à 22h30 on tombe de sommeil alors que eux sont encore frais et dispos. Même soucis quand nos hôtes partent au lycée alors qu'on dort encore...
On passe donc parfois la nuit chez les gens. D'autres fois, c'est vers la mosquée qu'on est redirigés. Ou alors on dort dans les jardins publics. C'est un lieu social que les Iraniens apprécient, et où ils viennent pique-niquer et camper, ou tout simplement profiter de la fraicheur du soir. Il y a des toilettes où on peut se laver (au seau), et même parfois des fontaines d'eau fraîche. Il est à chaque fois cocasse que l'on s'endorme alors que les cages à poule sont encore pleines d'enfants...
Maintenant que l'on est entrés dans l'Iran où il fait froid, ça va peut-être changer.
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